Cette série est composée de documents retenus par l'archiviste de la société entomologique, Jean-Marie Perron. Elle comprend des dossiers issus des services respectifs d'entomologie, des ministères de l'Agriculture de la Province de Québec et du Canada, des dossiers sur les insectes nuisibles et les moyens de les combattre (notamment le puceron de la pomme de terre) que ce soit à l'égard des cultures, des habitations ou des animaux. Outre des cours professés par des entomologistes parmi lesquels se trouvent E. M. DuPorte, Omer Caron, E. Lavallée, F. Godbout, J.-E. Thériault, Pellerin Lagloire, Frank O. Morrison), ou des conférences prononcées par A. A. Beaulieu, Georges Maheux ou André Doyle, la série comprend certains travaux scientifiques de membres, dont D. K. Campbell, J.-André Doyle, Joseph Duncan, L.-J. Jobin, J.-P. Laplante, ou d'entomologiste connus, tels W. H. Brittain et H. Herdy. Parmi les travaux des membres, une place particulière a été faite à Georges Gauthier (1901-1972), à Jos. I. Beaulne (1886-1971) et à Ovila Fournier (1899-1974). Le premier y est présent surtout dans ses activités de président de la Société zoologique par la conservation de ses conférences de même que par ses études sur les «Insectes aquatiques» (1936), les «Réactions entre les plantes et parasites», la «mouche de la carotte», «L'écologie», etc. La présence de documents rédigés par Joseph-Isidore Beaulne (considérée comme un «taxinomiste très enthousiate et efficace») dans le fonds s'explique parce qu'une large part de ses travaux ne furent pas publiés in extenso. En effet, le champ d'étude de cet entomologiste recoupait celui de Gustave Chagnon qui, en 1917, publiait un ouvrage sur les coléoptères. Ses documents comprennent un exemplaire largement annoté du livre de Chagnon, trois cahiers intitulés CONTRIBUTION È L'ÉTUDE DES COLÉOPTÈRES, ainsi que ses notes sur les diverses familles, sous-familles et tribus de coléoptères. Le troisième personnage dont on a conservé les travaux est l'abbé Ovila Fournier. Outre ses cours de biologie professés à l'Université de Montréal durant quelque vingt ans (1935-1955), les dossiers comprennent une série de conférences et de causeries non publiées, de même que des essais sur divers aspects de l'entomologie. Les cours portent sur la zoologie, la parasitologie, l'anatomie et la physiologie des insectes, l'histoire de l'entomologie. Le pédagogue sort souvent de l'université pour dispenser causeries à la radio et conférences sur toutes les tribunes, notamment celle de l'ACFAS, de la Société canadienne d'histoire naturelle et des sociétés d'entomologie que ce soit celle du Canada, de l'Ontario (filiale de Montréal) et du Québec après 1951. Parmi les principales mentionnons «Coup d'oeil sur les libellules» (1936), «La migration des insectes», «The locus problem» (1938), «Les mouches noires et l'impetigo» (1946), «Indiscrétion chez les insectes» et «L'homme et la nature» (1950). Bon nombre de causeries furent prononcées dans le cadre de l'émission Radio-Collège présentée à Radio-Canada dans les années 1940, dont «Les fourmis» (1944), «Les sauterelles» (1944) et «La teigne des vêtements» (1949). Il tint une chronique au journal LE DEVOIR (La boîte aux questions) avec, semble-t-il, le frère Marie-Victorin à qui des lettres sont adressées. Cette série contient, par ailleurs, des rapports techniques émis par les stations d'entomologie du gouvernement fédéral (Hemmingford, Saint-Jean, New Carlisle, Saint-Césaire). Ils portent sur des évaluations de la progression ou de la régression des insectes nuisibles aux cultures de céréales ou maraîchères. Nous y retrouvons aussi des rapports d'enquête sur les effets des pesticides, enquête dirigée par le Service d'entomologie ou encore de biologie forestière du ministère fédéral de l'agriculture. La série se complète de trente-cinq cahiers reliés, pour la période 1959-1974, qui contiennent les observations sur le terrain d'une équipe désignée d'abord sous le nom de Jack Pine Sawfly Project (en 1959) puis sous celui de «Chapeau de paille» dès 1962. Leur étude consiste à suivre l'évolution des parasites sur la végétation dans la région du Saint-Maurice (au Lac Caousacouta et à Saint-David-de-Falardeau) et dans celle du Lac Saint-Jean (Rivière-à-mars et Saint-Hedwidge). On y constitue des collections de larves expédiées par la suite au laboratoire. Au jour le jour, les membres de l'équipe notent: le jour, la date et le mois, les conditions météorologiques, la composition de l'équipe (nom des membres), les heures de départ de Québec pour le camp ou du camp pour les environs, le détail sur les prises ou échantillonnages de la mouche à scie et sur l'état de la végétation, autres remarques ou commentaires sur les activités reliés au travail et «après le travail»