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Archival description
Fonds Ministère des Terres et Forêts Moulins
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Déclaration des Dames de l'Hôtel-Dieu en faveur des Religieux de la Compagnie de Jésus (Jésuites), selon laquelle la maison de Monsseaux (Monceaux) du sieur D'Auteuil, située sur le Platon au-dessus de l'église et de leur maison à Sillery, appartient aux Religieux de la Compagnie de Jésus (Jésuites), par-devant Romain Becquet, notaire royal et greffier

Les noms suivants sont mentionnés : Mères Marie de Saint-Bonaventure de Jésus, Anne Saint-Bernard, Marie de Saint-Joachim, Catherine de Saint-Joseph, toutes anciennes religieuses du monastère de l'Hôtel-Dieu de la Miséricorde de Jésus de Québec, Jeanne-Agnès de Saint-Paul, supérieur des Religieuses de l'Hôtel-Dieu (Hospitalières), monsieur D'Auteuil, procureur général du roi au Conseil souverain de la Nouvelle-France, maître Guillaume Roger, premier huissier du Conseil souverain, Jean Marnay (?), praticien de la ville de Québec. Dans le document, il est question d'un moulin à vent à tour de pierre

Remarques du Révérend Père Jésuite Raffeix sur le Platon où est la tour du moulin, situé au-dessus de l'anse d'Auteuil ou de Monceaux, disputé par le sieur D'Auteuil

Les lieux suivants sont mentionnés dans le document : l'anse de Monceaux, le moulin bâti sur le Platon, l'anse de Sillery, le ruisseau de Saint-Laurent, la pointe de Puiseaux, le Platon de Sillery et le Platon de Monceaux, la pointe de Saint-Joseph, le cap de Saint-Joseph, un chemin au-dessous de celui qui va du Cap Rouge (Cap-Rouge) à Coulonge. Les noms suivants figurent dans le document : les Mères Hospitalières, les Sauvages chrétiens (Amérindiens, Hurons), le Père (Jésuite) Ragueneau, madame de Monceaux, monsieur d'Auteuil, feu Nicolas Pelletier et François Pelletier

Cession d'un ruisseau par Martin Bonnart, prêtre de la Compagnie de Jésus, recteur du collège de Québec, et supérieur général des missions de ladite Compagnie en Nouvelle-France

Lequel consent que les religieuses Hospitalières de l'Hôpital général prennent un ruisseau qui passe par le milieu de leur prairie sur la ferme de Notre-Dame-des-Anges, dit communément La Vacherie, ou le petit moulin et le conduisent sur les terres du dit Hôpital pour être joints aux autres ruisseaux qu'elles ont ramassez et leur servir à faire tourner le moulin à l'eau qu'elles font bâtir

Requête d'Ignace Juchereau Duchesnay, écuyer, propriétaire de la seigneurie de Beauport, à monsieur le lieutenant général civil et criminel de la Prévôté et Amirauté de Québec, ledit requérant demandant que les Révérends Pères Jésuites soient contraints par justice à faire tirer conjointement avec lui une ligne de séparation entre la seigneurie de Beauport et celle de Notre-Dame-des-Anges, propriété desdits Révérends Pères Jésuites, et qu'il leur soit fait défense d'attirer à leur moulin les eaux d'un ruisseau dont ledit sieur Duchesnay se sert pour son propre moulin

Outre la requête d'Ignace Juchereau Duchesnay, ce dossier contient la déclaration de Prieur, huissier ordinaire de la Prévôté de Québec, à l'effet qu'il a baillé copie de ladite requête aux Révérends Pères Jésuites et leur a remis une assignation à comparaître par-devant le lieutenant général civil et criminel de ladite Prévôté

Contrat entre Claude Dupuys (Dupuis), procureur des Pères Jésuites, et le sieur Joseph Normand père, concernant les conditions posées à la construction d'un moulin de pierre au passage, le 31 janvier 1717

Une note à l'endos du document, en date de février 1719, indique que « Joseph Normand a pris le rouet du moulin à vent de Sainte-Foy pour mettre à son moulin du passage qu'il a promis de payer le quart moins qu'il n'a coûté en 1712. Pierre de Louine (Louineau) a accepté 234 livres en monnaie de cartes. Doit aussi 20 ou 22 livres de fer prêté qu'il faut faire vendre à la fin du bail »

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