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Place des Arts (Montréal, Québec) Entretiens
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Entrevue "Danse et confidence". Ginette Laurin

Ce dossier porte sur une entrevue donnée devant public par Ginette Laurin, dans le cadre de la série « Danse et confidences », initiée par Paul-André Fortier, lors de sa résidence à la Cinquième salle de la Place des arts. Johane Despins anime cette entrevue radiophonique d’une heure qui sera retransmise sur la chaîne culturelle de Radio-Canada dès l’automne 2004. L’animatrice brosse un bref portrait de la carrière de Ginette Laurin, gymnaste, danseuse, chorégraphe montréalaise de réputation internationale, directrice artistique de la compagnie O Vertigo. Celle-ci fait se débuts avec le Groupe Nouvelle Aire sous la direction de Martine Époque. Elle fonde sa propre troupe O Vertigo en 1984, une compagnie de danse axée principalement sur la recherche. L’Appelation O Vertigo possède plusieurs connotations. Elle suggère l’idée de vertige, fascination de l’abîme, déséquilibre, de vivacité et d’effervescence . Dans son œuvre qui compte plus d'une quarantaine de chorégraphies à ce jour, l’énergie, la gestuelle et le rapport au temps domine plutôt que la forme. Elle dit aimer travailler avec d’autres créateur et rappelle sa collaboration avec la sculpteure Françoise Sullivan, signataire du Refus global. Tout récemment, elle a collaboré avec un astrophysicien pour la création de « Luna », une chorégraphie poétique qui utilise une technologie optique pour dessiner dans l’espace les traces lumineuses du mouvement. Elle cherche à combiner plusieurs médiums dans la conception de ses œuvres : vidéo, photographie, arts plastiques, installation. Elle parle du processus de création de sa prochaine pièce « Passare ». Selon elle, le marché québécois est malheureusement trop restreint. Il faut se positionner sur la scène internationale, miser sur les tournées et la diffusion à l’étranger. La danse devrait être aussi plus présente à la télévision. Les fonds pour la création sont restreints. Elle doit porter plusieurs chapeaux : chorégraphe, directrice artistique et gestionnaire. Il faut investir beaucoup d’énergie à la gestion de la compagnie : déposer une quarantaine de demandes de subventions par année, chercher des co-producteurs, mettre sur pied des activités d’auto-financement. Elle n’écarte pas la possibilité de revenir à la danse à l’occasion. Elle projette de travailler avec des danseurs de tous âges, ainsi que des non-danseurs, de créer des installations chorégraphiques et des œuvres multimédia

Entrevue "Danse et confidence". Margie Gillis

Ce dossier comprend un enregistrement vidéo d'une entrevue donnée devant public par Margie Gillis, chorégraphe montréalaise de réputation internationale, dans le cadre de la série « Danse et confidences », initiée par Paul-André Fortier, lors de sa résidence à la Cinquième salle de la Place des Arts. Johane Despins anime cette émission radiophonique d’une heure qui sera retransmise sur la chaîne culturelle de Radio-Canada à l’automne 2004. Margie Gillis y parle de son enfance entourée d’une famille au sein de laquelle les risques, la compétition et les dépassements physique allaient de soi. Sa mère est championne olympique, son frère, Christopher Gillis, danseur étoile. Comme sa sœur, elle délaisse assez tôt le monde compétitif du sport et se tourne dès l’âge de douze ans vers la danse où elle peut laisser libre cours à l’expression de ses émotions et de ses idées. Elle commencera à chorégraphier des solos vers 18 ans. C’est pour elle une forme d’exutoire, une façon de briser l’isolement, de rentrer en contact avec les autres par le truchement des émotions, d’établir une connection d’âme à âme. Pour elle, la danse est une forme d’expression globale qui fait appel à tous les aspects de l’être. Le Québec est un milieu idéal pour elle au niveau de la création et de la réception de son œuvre. Après 30 ans de carrière solo, une carrière importante aux Etats-Unis comme soliste, elle dit aimer toujours autant le travail de création en studio, l’enseignement ici comme à l’étranger, la collaboration avec d’autres artistes, notamment Paul-André Fortier, Denis Jackson, Martha Clarke, Jessie Norman. Elle tente d’expliquer son processus créatif en studio et dit avoir de très nombreux projets. Elle parle également de son implication dans diverses causes humanitaires, telles Oxfam, Amnistie internationale et la lutte contre le sida

Entrevue "Danse et confidence". Paul-André Fortier en résidence à la Place des arts

La série « Danse et confidences » fut initiée par Paul-André Fortier, premier chorégraphe en résidence à la Cinquième Salle de la Place des Arts. Cet enregistrement vidéo réalisé en avril 2004 montre une première entrevue donnée devant public par l'artiste. Johane Despins anime cette entrevue radiophonique d’environ une heure qui sera retransmise sur la chaîne culturelle de Radio-Canada à l’automne 2004. Les cinq chorégraphes interviewés au cours de cette série d'entretiens sont Paul-André Fortier, Ginette Laurin, Marie Chouinard, Margie Gillis et Édouard Lock. Johane Despins résume brièvement les trente ans de carrière de Paul-André Fortier, depuis ses débuts comme danseur (1973) et chorégraphe (1979) avec le Groupe Nouvelle aire. Fortier quitte l’enseignement littéraire au cégep de Granby pour se consacrer entièrement à l’étude de la danse au sein du Groupe Nouvelle Aire avec Michèle Febvre et Martine Époque. Il suit également les classes du samedi des Grands Ballets canadiens. Il danse dans les premières chorégraphies créées par Édouard Lock et Daniel Léveillé, collabore avec la sculpteure et chorégraphe Françoise Sullivan. Il crée une première chorégraphie de 12 minutes avec Ginette Laurin au sein du Groupe Nouvelle Aire. En 1979, il fonde sa propre compagnie, Danse-Théâtre Paul-André Fortier, qui prendra l’appelation Fortier Danse-Création en 1981. Il se dit surtout influencé par la danse européenne et la célèbre chorégraphe allemande Pina Bausch. Il remporte plusieurs prix dont le Prix Jean A. Chalmers en 1985 pour « Chaleur ». Considéré comme l’enfant terrible de la danse, Paul-André Fortier, auteur d’une quarantaine de chorégraphies, aime la danse qui dérange. Son art propose une réflexion, défait les tabous, provoque, questionne les idées reçues et les stéréotypes. La notion de liberté est fondamentale dans son oeuvre. L’artiste tente d’expliquer son processus de création. Sa première préoccupation en est une de contenu. Il conçoit d’abord l’architecture de la pièce et travaille de concert avec sa répétitrice, Ginelle Chagnon. Il se considère exigent avec ses danseurs comme avec lui-même et ressent encore, dans la cinquantaine, le besoin de monter sur scène. Paul-André Fortier croit en la poésie du corps vieillissant. Selon lui, trop peu d’homme se consacre à l’art de la danse. Ses projets pour la suite des choses : aider les jeunes chorégraphes, poursuivre son enseignement, assurer la conservation du répertoire contemporain en danse, écrire et réfléchir sur la danse. Il n’a aucune intention de prendre sa retraite, mais désire plutôt continuer de créer et de collaborer avec d’autres artistes, comme il le fit par le passé avec la sculpteure Betty Goodwin, le chorégraphe Édouard Lock ou l’artiste visuel Pierre Bruneau

Projet de publication : Danse et confidences

Fortier Danse-Création présente au Conseil des Arts de la Ville De Montréal une demande d'aide financière pour financer la publication d'un ouvrage faisant suite à la série "Danse et confidences", une série d'entretiens radiophoniques avec les grands chorégraphes montréalais de l'heure, diffusée sur les ondes de Radio-Canada à l'automne 2004. L'événement fut organisé par Paul-André Fortier à titre de chorégraphe en résidence à Cinquième salle de la Place des Arts. Animés par Johane Despins, cette série d' entrevues a été présentée devant public en avril et mai 2004 à la Cinquième salle de la Place des Arts, avec Paul-André Fortier, Ginette Laurin, Édouard Lock, Margie Gillis et Marie Chouinard

Entrevue "Danse et confidence". Marie Chouinard

Ce dossier renferme une entrevue radiophonique donnée devant public par Marie Chouinard, chorégraphe dans le cadre de la série « Danse et confidences », initiée par Paul-André Fortier, lors de sa résidence à la Cinquième salle de la Place des Arts. L'émission est retransmise sur la chaîne culturelle de Radio-Canada à l’automne 2004. L’animatrice Johane Despins récapitule les 25 années de carrière de la chorégraphe montréalaise de réputation internationale qui compte déjà à son actif une cinquantaine d’œuvres. L’artiste revient sur son enfance. De nature solitaire, réservée, elle est curieuse et aime observer les gens. Elle fait beaucoup de natation, puis découvre la danse classique dont elle aime la rigueur. Elle suivra par la suite des cours d’improvisation et de danse contact. Au départ, elle ne voulait pas être danseuse, mais faire du théâtre. Vers 20 ans, elle décide de louer une école désaffectée et commence à travailler en studio et à noter des mouvements clés. Elle crée en trois mois sa première chorégraphie intitulée « Cristallisation » à la demande de Dena Davida. Au départ, elle fait une forme d’art plus près de la performance que de la danse. Ele fut influencée par l’approche de la performeure Chantal Pontbriand, présidente et directrice du Festival International de Nouvelle danse de Montréal (FIND). Elle débute la série des solos vers 1978. Les 12 premières années, elle travaille seule, sur des pièces solo. La danse demeure pour elle un acte mystique, quelque chose de sacré. Elle créera par la suite des œuvres pour groupe. Elle utilise souvent le souffle et la respiration dans ses œuvres. Elle aime enseigner, transmettre et faire de la direction artistique. Elle adore travailler sur plusieurs projets en même temps. Elle touche parfois aux éclairages et aux costumes et travaille souvent par plaisir avec les mêmes collaborateurs, notamment Axel Morgantaler et Rober Racine. Elle considère que sa danse est d’ici, de Montréal. Son œuvre est plus marquée par le passage des saisons que par celui de l’histoire. Ses projets : faire plus de tournées avec sa troupe, doubler éventuellement le nombre de ses danseurs, continuer à composer des chorégraphies de groupe, être jouée par d’autres compagnies, développer son goût de l’écriture, voir les spectacles d’autres chorégraphes et le travail d’autres artistes