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Place des Arts (Montréal, Québec) Création (Arts)
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Cahier de notes 2005-2007

Ce dossier renferme un carnet où le chorégraphe a noté des idées en vrac lors de son séjour en résidence à la Cinquième Salle de la Place des Arts à Montréal de 2005 à 2007. Il témoigne de plusieurs projets mis de l'avant par l'artiste, entre autres d'un projet de solo avec John Ottmann. Il s'agit probablement la pièce « Social Studies » commandée par la compagnie Danse Cité pour John Ottmann. Il porte également sur la planification de l'événement-performance « Nuit Blanche » à la Cinquième Salle de la Place des Arts ainsi que sur la genèse du concept de la chorégraphie « Solo 30 x 30 », un solo de 30 minutes, qui serait repris trente fois. Plusieurs pages de notes et de graphiques indiquant la position du danseur dans l'espace sont consacrées à l'élaboration de cette oeuvre solo interprétée par Paul-André Fortier. Nous y retrouvons l'horaire des répétitions et des séances de composition de Paul-André Fortier à la Cinquième Salle de la Place des Arts. La seconde partie du carnet regroupe des notes générales prises en anglais lors d'un atelier de composition donné par le chorégraphe aux danseurs du « School of Contemporary Dancers » de Winnipeg », ainsi que des notes concernant chaque danseur participant. Cet atelier donnera naissance à la pièce « Sparks », interprétée par huit étudiants de l'école. Pour finir, les grandes lignes d'une conférence traitant de la notion de performance « in situ » en danse figurent au dossier

Entrevue "Danse et confidence". Margie Gillis

Ce dossier comprend un enregistrement vidéo d'une entrevue donnée devant public par Margie Gillis, chorégraphe montréalaise de réputation internationale, dans le cadre de la série « Danse et confidences », initiée par Paul-André Fortier, lors de sa résidence à la Cinquième salle de la Place des Arts. Johane Despins anime cette émission radiophonique d’une heure qui sera retransmise sur la chaîne culturelle de Radio-Canada à l’automne 2004. Margie Gillis y parle de son enfance entourée d’une famille au sein de laquelle les risques, la compétition et les dépassements physique allaient de soi. Sa mère est championne olympique, son frère, Christopher Gillis, danseur étoile. Comme sa sœur, elle délaisse assez tôt le monde compétitif du sport et se tourne dès l’âge de douze ans vers la danse où elle peut laisser libre cours à l’expression de ses émotions et de ses idées. Elle commencera à chorégraphier des solos vers 18 ans. C’est pour elle une forme d’exutoire, une façon de briser l’isolement, de rentrer en contact avec les autres par le truchement des émotions, d’établir une connection d’âme à âme. Pour elle, la danse est une forme d’expression globale qui fait appel à tous les aspects de l’être. Le Québec est un milieu idéal pour elle au niveau de la création et de la réception de son œuvre. Après 30 ans de carrière solo, une carrière importante aux Etats-Unis comme soliste, elle dit aimer toujours autant le travail de création en studio, l’enseignement ici comme à l’étranger, la collaboration avec d’autres artistes, notamment Paul-André Fortier, Denis Jackson, Martha Clarke, Jessie Norman. Elle tente d’expliquer son processus créatif en studio et dit avoir de très nombreux projets. Elle parle également de son implication dans diverses causes humanitaires, telles Oxfam, Amnistie internationale et la lutte contre le sida

Entrevue "Danse et confidence". Paul-André Fortier en résidence à la Place des arts

La série « Danse et confidences » fut initiée par Paul-André Fortier, premier chorégraphe en résidence à la Cinquième Salle de la Place des Arts. Cet enregistrement vidéo réalisé en avril 2004 montre une première entrevue donnée devant public par l'artiste. Johane Despins anime cette entrevue radiophonique d’environ une heure qui sera retransmise sur la chaîne culturelle de Radio-Canada à l’automne 2004. Les cinq chorégraphes interviewés au cours de cette série d'entretiens sont Paul-André Fortier, Ginette Laurin, Marie Chouinard, Margie Gillis et Édouard Lock. Johane Despins résume brièvement les trente ans de carrière de Paul-André Fortier, depuis ses débuts comme danseur (1973) et chorégraphe (1979) avec le Groupe Nouvelle aire. Fortier quitte l’enseignement littéraire au cégep de Granby pour se consacrer entièrement à l’étude de la danse au sein du Groupe Nouvelle Aire avec Michèle Febvre et Martine Époque. Il suit également les classes du samedi des Grands Ballets canadiens. Il danse dans les premières chorégraphies créées par Édouard Lock et Daniel Léveillé, collabore avec la sculpteure et chorégraphe Françoise Sullivan. Il crée une première chorégraphie de 12 minutes avec Ginette Laurin au sein du Groupe Nouvelle Aire. En 1979, il fonde sa propre compagnie, Danse-Théâtre Paul-André Fortier, qui prendra l’appelation Fortier Danse-Création en 1981. Il se dit surtout influencé par la danse européenne et la célèbre chorégraphe allemande Pina Bausch. Il remporte plusieurs prix dont le Prix Jean A. Chalmers en 1985 pour « Chaleur ». Considéré comme l’enfant terrible de la danse, Paul-André Fortier, auteur d’une quarantaine de chorégraphies, aime la danse qui dérange. Son art propose une réflexion, défait les tabous, provoque, questionne les idées reçues et les stéréotypes. La notion de liberté est fondamentale dans son oeuvre. L’artiste tente d’expliquer son processus de création. Sa première préoccupation en est une de contenu. Il conçoit d’abord l’architecture de la pièce et travaille de concert avec sa répétitrice, Ginelle Chagnon. Il se considère exigent avec ses danseurs comme avec lui-même et ressent encore, dans la cinquantaine, le besoin de monter sur scène. Paul-André Fortier croit en la poésie du corps vieillissant. Selon lui, trop peu d’homme se consacre à l’art de la danse. Ses projets pour la suite des choses : aider les jeunes chorégraphes, poursuivre son enseignement, assurer la conservation du répertoire contemporain en danse, écrire et réfléchir sur la danse. Il n’a aucune intention de prendre sa retraite, mais désire plutôt continuer de créer et de collaborer avec d’autres artistes, comme il le fit par le passé avec la sculpteure Betty Goodwin, le chorégraphe Édouard Lock ou l’artiste visuel Pierre Bruneau