Ce procès-verbal contient en fait deux lettres. La première est celle de [Robert Roberts] Loring, secrétaire personnel du gouverneur Gordon Drummond, où celui-ci demande la valeur réelle et les revenus annuels des biens des Jésuites, ainsi que les améliorations possibles à réaliser quant au mode d'application des revenus. La seconde lettre est, bien sûr, la réponse des commissaires, elle l'on peut aussi lire dans le dossier E21,S64,SS5,SSS2,E626. Dans cette lettre, ladite commission affirme que ses revenus fluctuent trop pour être capable de faire un estimé correct de ses capacités. Elle y mentionne aussi qu'elle ne sait pas non plus ce qui est arrivé des sommes d'argent qu'elle remettait à celui qui était son trésorier jusqu'en 1810, le receveur général de la province, Henry Caldwell. Après avoir présenté un estimé des revenus qu'elle a produits lors de ses neuf premières années d'opération, elle annonce, qu'à un prix considérable, elle doit mettre en chantier la confection d'un papier-terrier pour le district de Québec, ce qui, croit-elle, lui permettra d'obtenir de meilleurs revenus. Elle indique aussi qu'elle va entreprendre des actions légales cotnre certains censitaires pour recouvrer les arrérages dûs de cens et rentes et de lots et ventes. Conséquemment, elle rappelle aussi que les concessions faites par J.-J. Casot, le dernier Jésuite au Canada, ont considérablement réduit les biens des Jésuites et que celles faites par l'abbé Desjardins, sous l'autorité du précédent, en ont réduit sa valeur, celles-ci ayant été faites à des conditions inhabituelles. Dans cet extrait, on retrouve aussi un compte rendu des sommes d'argent reçues et payées par le trésorier de ladite commission, Herman Witsius Ryland, entre le le 30 novembre 1810 et le 30 avril 1816