Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Landry, Armour, 1905-1994
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Né à Drummondville, le 9 février 1905, Armour Landry est élevé aux États-Unis, à Manchester, New Hampshire. Il étudie à l'école Hevey et au collège Sainte-Marie. Il parfait ses études à Boston où, tout en travaillant, il suit des cours en relations publiques, en journalisme et en histoire. Après avoir passé près de 25 ans aux États-Unis, il s'établit à Trois-Rivières où il devient collaborateur de monseigneur Albert Tessier. Avec lui, il est co-éditeur des "Pages trifluviennes" et en écrit le premier ouvrage "Bribes d'histoires". Pendant quelques années, il écrit une colonne dans "Le bien public" qu'il signe du pseudonyme «Armor». Il prend une part active à la célébration des Fêtes du 3e centenaire de la fondation de Trois-Rivières. Il est le secrétaire-adjoint au Comité des manifestations qui donne à Trois-Rivières les monuments de : Laviolette, de La Vérendrye, de Benjamin Sulte et l'historique manoir Boucher de Niverville. Il fonde la revue "Le flambeau", qui a pour devise les arts, sciences et lettres en "Mauricie". Il établit le syndicat d'initiative de Trois-Rivières et il en devient le directeur. Cet organisme s'occupe de la vie culturelle de la région, collabore au développement du tourisme et crée à l'époque le nom Mauricie pour identifier la région. Durant la guerre de 1939-1945, conscrit, il est attaché à un service de relations de presse et il séjourne au Mexique en 1942 et en 1944. Toujours intéressé à la photographie, ayant été initié tôt à cet art par un oncle photographe, il publie, une fois de retour au Canada, plusieurs reportages illustrés dans des revues et journaux du Québec, des États-Unis et même de France. Les reportages sont particulièrement consacrés à la vie paysanne, à l'artisanat de chez nous, aux vieilles maisons et à l'histoire en général. La guerre terminée, il fait de la photographie sa carrière, et se consacre à la présentation de grands reportages dans des publications de chez nous et de l'étranger; ces reportages le conduisent un nombre incalculable de fois en Europe, aux États-Unis, en Amérique latine. Il parcourt également les régions françaises, pays de nos ancêtres dont les images servent à la présentation d'expositions intitulées "Au berceau de la Nouvelle-France". De 1942 à 1966, dans le seul supplément de "La Patrie", il publie quelques centaines d'articles illustrés. Il collabore à la recherche iconographique pour l'illustration de nombreux ouvrages, soulignant particulièrement tout ce que publie Robert Rumilly. Il publie "Images de Rome" (1950), "Montréal à l'âge d'or" (1966), et, récemment, "Une Amérique française", traduit en anglais sous le titre "America's French Heritage". Il épouse le 17 septembre 1945 Pierrette Dugal. De cette union naît une fille, Monique. Il meurt à Montréal le 19 septembre 1994 à l'âge de 89 ans