Des discours de Maurice Duplessis à Sherbrooke et à Trois-Rivières sur le droit de vote des femmes, le nationalisme, la conscription, la loi du cadenas et l'économie

Les pièces constituant ce fonds sont majoritairement en images. Quelques documents textuels s'y retrouvent également, lesquels sont composés de correspondance, de dossiers de recherche, mais surtout de synopsis de films et de dossiers relatifs à des productions audiovisuelles. La majorité des documents iconographiques sont des clichés réalisés par Lessard qui ont servi à illustrer ses publications sur l'architecture québécoise. Certaines photographies sont des acquisitions personnelles de M. Lessard, dont les vues panoramiques de Denis Tremblay. Il va de même de la photographie panoramique du village de Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans, de celles de personnalités politiques du Québec de la fin du 19e siècle et des trois albums de photographies du Studio Edwards de Québec illustrant magnifiquement le Québec des années 1920 à 1940. Le fonds comprend une série de vingt-huit films documentaires qui ont été diffusés sous le titre UN PAYS, UN GOÛT, UNE MANIÈRE. Ces documents illustrent de belle façon maints aspects de la vie traditionnelle, du patrimoine québécois et, par là même, de la civilisation québécoise. Parmi les sujets abordés dans ces documentaires, nous retrouvons l'architecture des maisons en ville et à la campagne, l'architecture des granges, les traditions, les transports, le temps des sucres, l'alimentation comme la pêche, la fabrication du beurre, les caveaux à légumes, les fêtes, les jouets. L'iconographie ancienne et les entrevues sont abondamment utilisées. Deux autres documents concernent les images de Paul Provencher et la vie des Montagnais vue à travers la lentille de ce coureur des bois, photographe et cinéaste. Notons que ces documentaires ont été réalisés avec des cinéastes tels François Brault, Iolande Cadrin-Rossignol, Fernand Dansereau, Guy Dufaux et Jean-Claude Labrecque. De plus, les documents sonores qui complètent le contenu du fonds consistent en des entrevues réalisées par Lessard avec des photographes pour l'émission Les chemins de la création diffusée en 1989 et quelques discours de Duplessis à Trois-Rivières et à Sherbrooke en 1939. Les discours de M. Duplessis portent sur le droit de vote des femmes, le nationalisme, la conscription, la loi du cadenas et l'économie. Certains des termes rattachés ont été extraits de descriptions à des niveaux inférieurs apparaissant dans l'instrument de recherche

Nous voyons un colis emballé dans du papier et ficelé portant le cachet de la poste de Moscou. Ce colis d'origine communiste est confisqué par les autorités conformément à la loi du cadenas dès son arrivée à la poste

Nous voyons une salle de l'Hôtel de ville de Montréal jonchée de revues, colis et de documents divers d'allégeance communiste confisqués selon la loi du cadenas, notamment «La revue de Moscou», «La Clarté», «Soviet Russia Today». Trois hommes en civil en examinent le contenu

Nous voyons tout un amas de journaux et autres colis empilés sur une table et d'autres jonchant le sol. Ce courrier d'origine communiste fut confisqué conformément à la Loi du cadenas

Nous voyons un amas de journaux, revues et autres colis empilés sur une table et d'autres jonchant le sol au milieu d'une salle. Ce courrier d'origine communiste fut confisqué conformément à la loi du cadenas. Nous apercevons une affiche conçue par le «Canadian Civil Liberties Union» et portant le slogan «Let Freedom Ring»

Nous voyons un cadenas apposé sur la porte d'un local qui était le siège du journal «Clarté». Il s'agit d'un journal dont l'orientation idéologique prônait le communisme. Les locaux de cet hebdomadaire étaient situés au 254, rue Sainte-Catherine Est à Montréal. Il a été fermé à cause de la Loi du Cadenas promulguée par le Premier ministre Maurice Duplessis dans le but d'enrayer la progression du communisme

Nous voyons une porte fermée avec un cadenas. Nous remarquons le chiffre 3 et la mention «Clarté». Il s'agit de l'hebdomadaire à tendance communiste dont les locaux étaient situés au 254, rue Sainte-Catherine Est, à Montréal. Il a été fermé à cause de la «Loi du cadenas» promulguée par le Premier ministre Maurice Duplessis dans le but de contrer la propagande communiste