Texte tiré des propos de Paul Provencher : Mme Pierre Picard, Montagnaise de Bersimis, est à installer une couple de panses de lièvre dans le haut de la tente non loin du poêle de tôle pour les laisser fermenter quelques jours et s'en servir pour préparer des sauces

Texte tiré des propos de Paul Provencher : Petit cimetière indien montagnais, le long du portage des troisièmes chûtes de la rivière Manicouagan où deux indiens se sont noyés dans les années vingt. (1934)

Texte tiré des propos de Paul Provencher : Après la fête des Indiens, le 14 août à Bersimis, c'est le départ des familles de trappeurs montagnais pour leur terrain de chasse vers le nord. Lorsque les eaux des rivières deviennent vives, la montée se fait à la perche et les charges de 700 à 900 lbs. demandent aux canotiers, un très grand effort et une grande habileté pour rendre leur provision à bon port

Texte tiré des propos de Paul Provencher : Il arrive quelque fois que deux familles partagent une même tente lors de la montée et que l'ouverture de la porte soit placée sur le côté de la tente au lieu des bouts

Texte tiré des propos de Paul Provencher : Ici au pied des troisièmes chûtes de la [rivière] Manicouagan en septembre 1934, huit familles avaient levé leurs tentes pour la durée du portage qui durait au moins une semaine. À l'arrière-plan, on voit l'embouchure de la rivière Vollant

Texte tiré des propos de Paul Provencher : Afin d'empêcher la tente de prendre en feu au contact du tuyau et d'éliminer de la pesanteur, on y ajoutait une feuille de tôle trouée, le Montagnais se sert d'une broche enroulée en spirale, qu'il coud aux bords du trou

Texte tiré des propos de Paul Provencher : La mode montagnaise est aussi de se fabriquer une tente "foureuse" dans laquelle la perche du faîte est enfilée et sert de point d'appui à la tente

Texte tiré des propos de Paul Provencher : Peaux de caribous placées sur un cadre pour le séchage en plein air. À noter le traîneau pour transporter les longeurs de bois de chauffage

Texte tiré des propos de Paul Provencher : M. Ignace Picard (âgé de 78 ans) et Mme Ignace Picard (âgée de 74 ans), Montagnais de Bersimis, le long de la rivière Manicouagan à la troisième chûte

Texte tiré des propos de Paul Provencher : Ignace Picard s'apprête à attacher l'oreillette, qu'il a façonné, dans le coin de sa poche de farine. Le Montagnais se sert exclusivement de ligne à morue à titre de collier de portage, au lieu d'une courroie de cuir qui a la propriété d'allonger sous l'effet de la pesanteur. Le point d'attache consiste en deux oreillettes à chaque poche de farine ou de fève