Zone d'identification
Type d'entité
Personne
Forme autorisée du nom
Morin, Jacques-Yvan, 1931-
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Morin, Jacques-Yvan. Professeur et homme politique. Québec (Québec), 15 juillet 1931 - . Fils d'Arsène Morin, avocat, et de Germaine Roy; marié à Élisabeth Gallat, le 3 septembre 1955. Études au Collège Stanislas (Montréal), puis aux universités de Montréal, McGill (Montréal), de Cambridge (Angleterre) et Harvard (Cambridge, Massachusetts). Admis au Barreau de la province de Québec en 1952. Directeur fondateur du McGill Law Journal en 1952, il exerce le droit durant quelques années avant de se consacrer à l'enseignement universitaire. De 1958 à 1973, il enseigne le droit international public et le droit constitutionnel à l'Université de Montréal, où il devient professeur agrégé en 1963 et professeur titulaire en 1969. Président de l'Association des professeurs de l'Université de Montréal en 1967 et 1968, il est professeur invité à l'Université de Paris en 1962, 1967 et 1970, et dirige également l'Institut européen des hautes études internationales à Nice, en 1969. Membre de la Cour internationale d'arbitrage (La Haye, Pays-Bas) (1964-1968) et président de la section de Montréal de l'Association de droit international (1972-1974), il est directeur adjoint de l'Annuaire canadien de droit international (1963-1973) et agit comme arbitre de griefs au Québec. Il préside les États généraux du Canada français de 1965 à 1969, et le Mouvement national des Québécois de 1971 à 1973. Candidat défait du Parti québécois dans la circonscription de Bourassa en 1970, il est élu député de ce parti dans la circonscription de Sauvé en 1973, puis réélu en 1976 et en 1981. Chef de l'Opposition officielle de 1973 à 1976, puis vice-premier ministre de 1976 à 1984, il occupe aussi successivement les postes de ministre de l'Éducation (1976-1980), de ministre d'État au Développement culturel et scientifique (1980-1982) et de ministre des Affaires intergouvernementales (1982-1984). En 1984, il démissionne comme député et comme ministre, et retourne à l'enseignement du droit à l'Université de Montréal. Membre du Haut Conseil de la francophonie depuis 1985 et membre correspondant de l'Institut de France depuis 1986, il enseigne à l'Université de Poitiers (1987) ainsi qu'aux Facultés de droit de Nice et de Toulon (1990). Depuis 1987, il est membre du conseil d'administration de l'Université francophone au service du développement africain (Université Senghor, Alexandrie, Égypte), où il enseigne également à titre de professeur invité depuis 1998. Distinctions honorifiques : officier de la Légion d'honneur, 1987; officier de l'Ordre de la Pléiade, 1995; professeur émérite (Université de Montréal, 1996); grand officier de l'Ordre national du Québec, 2001. Doctorats honorifiques : Université du Mans, 1984; Université de Poitiers, 1996. Publications : L'État fédéral en droit international, 1961; Liberté nationale et fédéralisme, 1964; Le débat constitutionnel au Canada, 1967; Le statut particulier en tant que forme de gouvernement, 1968; Droit international public (en collaboration), 1976; La portée universelle du combat des Québécois pour l'autodétermination, 1978; L'éducation en 1979-1980 : le renouveau pédagogique : le temps de l'action, [1979]; Les constitutions du Canada et du Québec du régime français à nos jours (en collaboration), 1992; Demain le Québec- : choix politiques et constitutionnels d'un pays en devenir (en collaboration), 1994; Libertés et droits fondamentaux dans les constitutions des États ayant le français en partage, 1999. Sources : Archives écrites d'origine privée conservées au Centre d'archives de Québec et de Chaudière-Appalaches / Archives nationales du Québec. - p. 101-102; Dictionnaire des parlementaires du Québec, 1792-1992 / Bibliothèque de l'Assemblée nationale. - p. 542; catalogue Iris de BAnQ; dossiers administratifs du CRLG