Procès entre Marie-Marthe Parent, veuve de Jean Giroux, épouse en secondes noces de Joseph Eker (Hecker), d'une part, et ledit Joseph Eker, marchand manchonnier (pelletier) demeurant à Québec, d'autre part, à propos de la séparation de biens et d'habitation que la demanderesse réclame à son mari, dérangé par la débauche et l'ivrognerie, à la suite des menaces et des mauvais traitements subis depuis leur mariage en 1762, requérant également que ledit Eker lui restitue ses habits, linges et hardes ainsi que la somme de 6000 livres ou shillings pour son douaire, préciput et droit de communauté, ayant l'intention de renoncer à ladite communauté de biens entre eux, en plus d'exiger la somme de 400 shillings en argent courant par an pour pension, nourriture et entretien
