Zone du titre et de la mention de responsabilité
Titre propre
Publicités
Dénomination générale des documents
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
Niveau de description
Série organique
Dépôt
Cote
Zone de l'édition
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Zone des précisions relatives à la catégorie de documents
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Zone des dates de production
Date(s)
-
1958-2006 (Production)
Zone de description matérielle
Description matérielle
316 photographie(s)
Zone de la collection
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Zone de la description archivistique
Nom du producteur
Notice biographique
Dominique Michel, née Aimée Sylvestre, voit le jour à Sorel, le 24 septembre 1932. Elle est la fille unique d’Émérentienne Dupuis et de Jean-Noël Sylvestre, travailleur au chantier naval de la ville. Devenu antiquaire, celui-ci établit un temps sa famille dans le village de Saint-Barthélemy, dans la région de Lanaudière. La famille déménage ensuite à Montréal, d’abord dans Rosemont, puis dans le faubourg Sainte-Marie. C’est dans ce quartier défavorisé, mieux connu sous le nom de faubourg à m’lasse, que Dominique Michel entame ses études à l’école publique Sainte-Catherine-d’Alexandrie, rue Amherst. Elle les complète au couvent des Sœurs de Sainte-Anne, à Lachine, où elle est pensionnaire une bonne partie de son enfance et de son adolescence. C’est au couvent qu’elle est initiée à la musique : elle apprend le piano et le chant. Cela la mène à l’obtention de son diplôme en musique en 1950 à l’École supérieure de musique de Lachine, également dirigée par la Congrégation de Sainte-Anne. À la même époque, elle suit des cours d’art dramatique chez la réputée Madame Jean-Louis Audet, qui enseignera à plusieurs autres personnalités de la scène artistique québécoise dont Marjolaine Hébert, Gilles Pelletier, Béatrice Picard, Ambroise Lafortune et Gaétan Labrèche. À 19 ans, Dominique Michel entame sa carrière comme chanteuse à Montréal. C’est d’ailleurs dans le cadre de l’audition qui lancera sa carrière dans les cabarets qu’elle prend le nom de scène qui ne la quittera plus. Elle fait ses premiers pas au Café Montmartre, puis dans les autres clubs florissants de la métropole dont Au Faisan doré, où elle rencontre sa future acolyte, Denise Filiatrault. Elle se démarque rapidement et se fait aussi connaître en province. En 1954, réalisant un rêve de longue date, elle part séjourner à Paris comme plusieurs autres artistes québécois. Elle chante dans les cabarets de la Ville lumière, où elle obtient un certain succès en interprétant divers titres dont les premières chansons écrites pour elle par Raymond Lévesque. De retour à Montréal en 1955, elle est invitée à se joindre à la populaire troupe Le Beu qui rit, de Paul Berval, aux côtés, notamment, de Roger Joubert, Denise Filiatrault et Jacques Lorrain. C’est ensuite au tour de Gratien Gélinas de lui tailler une place dans ses célèbres Fridolinades. Dès cette époque, Dominique Michel est active à la télévision. Après quelques apparitions à Radio-Canada dans Mes jeunes années et dans Music-Hall, cette chaîne lui confie la coanimation de l’émission Au p’tit café de 1956 à 1962. Cependant, elle continue de chanter dans les clubs de nuit. En 1957, elle endisque son grand succès Sur l’perron et elle est couronnée découverte de l’année au Gala des artistes. Elle enchaîne ensuite de nombreux contrats dont plusieurs en publicité et en animation à la télévision. De 1965 à 1969, par exemple, elle coanime l’émission Toast et café avec Fernand Gignac et Lucien Jarraud et, à partir de 1971, elle est porte-parole pour Air Canada. C’est sans conteste dans Moi et l’autre, où elle partage la vedette avec Denise Filiatrault, de 1966 à 1972, qu’elle connaît le plus de succès. Les premiers rôles dans plusieurs émissions de variétés se succèdent ensuite : Dominique (1977-1979), Chère Isabelle (1976), Métro-boulot-dodo (1982), etc. En 1971, elle participe au Bye Bye. C’est la première d’une suite de nombreuses collaborations à cette revue de fin d’année pendant lesquelles elle interprète avec brio des personnages qui lui colleront à la peau tels Michel Chartrand et Nadia Comaneci. En humour, elle prend également part, dès 1985, au festival Juste pour rire en y animant des galas; dans les années 1970 et 1980, elle monte quelques spectacles solo — dont Showtime, Dominique, Showtime en 1977. Moins connue au théâtre, elle joue néanmoins dans quelques pièces à la Comédie-Canadienne et au Théâtre du Rideau Vert. Dominique Michel se fait également connaître au cinéma. En 1971, dans son premier film, Tiens-toi bien après les oreilles à papa, elle partage la vedette avec Yvon Deschamps. Elle joue ensuite différents rôles dans d’autres longs métrages, dont les plus reconnus sont Le déclin de l’empire américain (1986) et Les invasions barbares (2003) du réalisateur Denys Arcand. En 1960, la chanteuse, comédienne, actrice et humoriste est décorée du titre d’Officier de l’Ordre du Canada et l’année suivante, elle reçoit, avec Denise Filiatrault, le Grand Prix de l’Académie du cinéma et de la télévision. En 2002, elle est nommée Chevalier de l’Ordre national du Québec; en 2005, elle reçoit le prix Artis exceptionnel. Elle publie son autobiographie, Y’a des moments si merveilleux…, en 2006. Elle poursuit ses activités artistiques dans le cadre de son entreprise, Les productions Dominique Michel Inc., en faisant de la mise en scène et en supervisant, notamment la carrière de l’humoriste Cathy Gauthier