Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du quinzième jour décembre 1667, de relevée, les assises tenant à l'extraordinaire, le procureur fiscal présent. A comparu maître Gilles Rageot, greffier et notaire en cette juridiction, au nom et comme procureur de messire Henri de Bernières, prêtre, faisant les fonctions curiales de cette paroisse, lequel avoue tenir de nos dits seigneurs un emplacement situé en la basse-ville devant la plate forme contenant soixante-douze pieds de long sur trente-six pieds de large, joignant d'un côté maître Louis Rouer, Sieur de Villeray, conseiller du Roy au Conseil Souverain de ce pays, d'autre côté une place vide et non occupée, d'un bout la dite plate-forme et d'autre bout la rue Saint-Pierre, lequel lui appartient en vertu de la vente, cession et transport qu'il lui en a été faite par Joseph Ruette, Sieur Dautheuil (D'Auteuil, Dauteuil), sous seing privé, le seizième mars mille six cent soixante-quatre, moyennant la somme de deux cents livres, de laquelle dite vente et censive le dit Sieur Rageot a fait apparoir lequel dit Sieur d'Auteuil en avait obtenu titre de concession de Monsieur de Lauson (Lauzon), le vingt-sixième avril mille six cent cinquante-six, lequel dit titre se trouve égaré, pourquoi il laisse à notre arbitrage d'y établir tel cent que nous jugerons à propos sur le pied des plus proches voisins, de laquelle dite déclaration il a requis acte et a signé. H. De Bernières Rageot Est acte de la dite déclaration à la charge qu'elle ne préjudiciera à nos dits seigneurs ou au public. L. T. Chartier Peuvret »

Transcription du texte avec orthographe modernisée : «A comparu maître Louis Rouer, Sieur de Villeray, conseiller du Roy au Conseil Souverain de ce pays, par Guillaume Roger, son procureur et porteur de ses titres et pouvoir en date du treize du présent mois, lequel avoue et déclare tenir en la censive de nos dits seigneurs une place sise en la basse-ville contenant trente-deux pieds et demi en un sens et trente pieds en l'autre, tenant d'un côté l'emplacement de Messire Henri de Bernières prêtre, curé de cette paroisse, à cause de son acquêt du Sieur d'Auteuil, d'autre côté demoiselle Eléonore de Grandmaison, à présent femme de Jacques de Cailhaut, écuyer Sieur de la Tesserie, aussi conseiller au Conseil, d'avec lui séparée de biens, par-devant la grande place publique et par derrière la rue Saint-Pierre, de laquelle il a obtenu concession savoir de Monsieur de Lauson (Lauzon) pour trente pieds en un sens et trente pieds en l'autre, par titre de lui signé en date du vingtième mai mille six cent cinquante-six, et de feu Monsieur Dailleboust (D'Ailleboust) pour deux pieds et demi au haut des dits trente aussi sur trente de profondeur par titre du quatorze juin mille six cent cinquante-huit, signé Dailleboust (D'Ailleboust), à la charge de six deniers de censive portant lods et ventes, saisines et amendes payable à la recette du domaine de Québec, par chacun an au jour Saint-Rémi sur laquelle dite place le dit Sieur de Villeray a fait bâtir un corps de logis consistant en deux chambres basses et deux chambres hautes, sellier, cave et grenier, le surplus étant occupé par une petite cour, au payement duquel cent il s'est soumis tant pour le passé que pour l'avenir et a le dit Roger signé, dont acte et exhibition des dits titres et pouvoir. L. T. Chartier Roger Peuvret »

Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du 13 juin 1668, à l'extraordinaire. Est comparu par-devant Nicolas de Mouchy, notaire royal en ce pays, au nom et comme procureur de Jacques Leber, habitant de Montréal, et de Charles Lemoyne (Lemoine), aussi habitant du dit lieu, lequel avoue et déclare tenir en la censive de nos dits seigneurs une maison et emplacement sise en la basse-ville de Québec, tenant d'un côté au Sieur Cailteau, à cause de son acquêt de Zacharie Cloutier, d'autre côté la rue tendant de la place publique sur la grève, par-devant la rue Saint-Pierre, et derrière la grève du fleuve Saint-Laurent, la dite maison consistante en quatre chambres avec leurs cabinets, cave et grenier, chargée de (blanc) de cens envers nos dits seigneurs, le dit cens portant lods et ventes, saisines et amendes, suivant la coutume de la ville, prévôté et vicomté de Paris, le cas échéant, la dite maison au dit Leber appartenant par contrat d'acquêt qu'il en a fait de Denis (Denys) Guion (Guyon) passé par-devant Michel Fillion, notaire, moyennant et à la charge du dit cens et le prix et somme de quatre mille cinq cents livres t cinquante livres pour les épingés d'Elisabeth Boucher, femme du dit Guion (Guyon), le dit contrat en date du dixième (...) mille six cent soixante-cinq, au dit Guion (Guyon) concédé par titre en date du (blanc) jour de (blanc) mille six cent (blanc) que le dit procureur n'a pu représenter et ce qu'il a promis faire toutefois et quantes, de laquelle dite déclaration le dit Sieur de Mouchy nous a requis acte, à lui, Ouï le procureur fiscal, accordé à la charge du payement du dit cens tant pour le passé que pour l'avenir et des autres droits seigneuriaux dus à nos dits seigneurs et a signé. de Monchy Item, le dit procureur au dit nom avoue et déclare tenir en la censive de nos dits seigneurs une maison sise en la basse-ville de Québec, sur une part et portion d'un emplacement également partagé entre Mathurin, Jean et Pierre les Gagnon, frères, et Macé Gravelle (Gravel), la dite part et portion consistante en une cave, chambre et grenier aux dits Leber et Lemoyne appartenant par contrat d'acquêt qu'ils en ont fait de Louis ponsy dit Saint-Louis, par-devant Jean Gloria, notaire royal, le sixième jour de septembre mille six cent soixante-quatre, pour le prix et somme de cinq cents livres tournois lequel dit Saint-Louis en était propriétaire par acquêt qu'il en avait fait du dit Macé Gravelle et de Marguerite Tavernier, sa femme, par contrat passé par-devant Audouart (Audouard), notaire, le huitième novembre mille six cent soixante et un, chargée envers nos dits seigneurs d'un denier de cens faisant partie de quatre deniers de cens ainsi qu'il nous a apparu par titre concédé au dit Gravelle et Gagnon par défunt Monsieur Dailleboust (D'Ailleboust), lors gouverneur, en date du quatorzième août mille six cent cinquante et un et ratifié par défunt Monsieur de Lauson (Lauzon), aussi lors gouverneur, le premier décembre mille six cent cinquante-deux, le dit cens portant lods et ventes, etc., au payement duquel cent et autres droits seigneuriaux le dit Sieur de Mouchy au dit nom s'est soumis tant pour le passé que pour l'avenir dont il a requis acte à lui, Ouï le procureur fiscal accordé et a signé. L. T. Chartier de Mouchy Peuvret »