Cette série regroupe les minutes notariales du greffe de Joseph-Édouard Charbonneau ainsi qu'un répertoire chronologique et un répertoire onomastique. Les minutes sont numérotées de 1 à 9457. Celles portant les numéros suivants sont manquantes : 21, 32, 104, 111, 478, 479, 548, 550, 557, 662, 1331, 1348, 1418, 1558, 1597, 1622, 1881, 2231, 2377, 2730, 2868, 3484, 3676, 4046, 5436, 5459, 5785, 5786, 5899, 6023, 6026, 6126, 6302, 6414, 6893, 7016, 7952, 8462, 8727, 8735, 8746, 8832, 8990; tandis que les numéros suivants ont été omis dans la séquence : 42-51, 53-62, 64-65, 67-84, 87-89, 93-95, 123-148, 279-477, 732, 735-749, 789-798, 821-829, 892-991, 1166-1176, 1351-1361, 1367-1380, 1432-1449, 1642-1661, 1702-1719, 1990-1998, 2313-2344, 2733-2759, 2843-2865, 2805-2829, 2952-2979, 3124-3149, 3154, 3193-3224, 3257-3377, 3425-3459, 3921-3960, 3969-3997, 4317-4349, 4463, 4464, 4475, 4581-4611, 4667-4679, 4696-4701, 4722-4774, 4703-4705, 4804-4836, 4838-4899, 4915-4929, 6589, 6625, 6903, 7892, 8349-8359, 8961-8977, 8994-8999, 9079, 9343, 9422-9434. À la fin des minutes, on retrouve 13 documents incomplets et/ou sans date et /ou non signés. De 1867 à 1915, le notaire Charbonneau a exercé successivement à Saint-Cuthbert (du 3 au 13 juin 1867), à Saint-Paulin (du 17 juillet 1867 au 21 septembre 1867), à Saint-Ephrem-d'Upton (du 20 octobre 1867 au 7 mars 1868), à Saint-Gabriel-de-Brandon (du 5 mai 1868 au 30 juin 1869), à Saint-Thomas-de-Joliette (du 16 juillet 1869 au 20 août 1872), à Saint-Justin (du 23 septembre 1872 au 20 septembre 1873) et à Louiseville (du 25 septembre 1873 au 2 février 1915). Prises dans leur ensemble, les données colligées dans ces documents officiels à contenu administratif et légal peuvent également constituer une source documentaire des plus révélatrices sur le mode et les conditions de vie de la population pendant cette période (métiers et professions mentionnés aux contrats, inventaires de biens, testaments), sur les classes sociales (mention de titres correspondant au rang social des parties concernées tels bourgeois, écuyer, etc), sur les moeurs et coutumes acceptées par la société et ses institutions (par le biais de déclarations, de jugement arbitral, d'injonctions, d'ordonnances, etc), et, dans une proportion moindre, sur la médecine d'époque et ses représentants. Enfin, la terminologie utilisée dans ces contrats notariés pourrait être avantageusement récupérée dans le cadre d'études portant sur l'évolution du langage administratif et légal, voire même sur l'évolution de la langue française