Série organique S6 - Secteurs de la JEC

Zone du titre et de la mention de responsabilité

Titre propre

Secteurs de la JEC

Dénomination générale des documents

Titre parallèle

Compléments du titre

Mentions de responsabilité du titre

Notes du titre

Niveau de description

Série organique

Cote

CA QUEBEC P65-S6

Zone de l'édition

Mention d'édition

Mentions de responsabilité relatives à l'édition

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Mention d'échelle (cartographique)

Mention de projection (cartographique)

Mention des coordonnées (cartographiques)

Mention d'échelle (architecturale)

Juridiction responsable et dénomination (philatélique)

Zone des dates de production

Date(s)

  • 1934-1970 (Production)

Zone de description matérielle

Description matérielle

3,32 mètre(s) linéaire(s) de document(s) textuel(s) 1 gravure(s) 14 photographie(s)

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Titres parallèles de la collection

Compléments du titre de la collection

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Numérotation à l'intérieur de la collection

Note sur la collection

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Nom du producteur

Histoire administrative

Le mouvement de la Jeunesse étudiante catholique (JEC) apparaît au Canada en 1932. Si sa première charte date de 1935, il n'acquiert son incorporation civile qu'en 1941. À cette date il est libéré de la tutelle de l'Action catholique de la jeunesse canadienne (ACJC) et prend en charge l'ensemble du monde étudiant, y compris les écoles spécialisées et les universités. Une branche féminine, la Jeunesse étudiante catholique féminine (JECF), est mise sur pied rapidement. Elle fonctionne parallèlement à la section masculine et encadre les étudiantes. En tant que mouvement d'Action catholique spécialisée, la JEC exclut l'action politique et nationale. Elle se fixe pour objectif d'influencer chrétiennement le milieu étudiant. Pour cela, elle oeuvre dans le sens d'une collaboration plus étroite entre clercs et laïcs, telle que l'ont prescrite les papes, en particulier Pie XI. La JEC s'inspire largement de ses homologues européens, en particulier français, mais aussi et surtout de la Jeunesse ouvrière catholique (JOC) belge qui apparaît dans les années vingt. Elle lui emprunte la méthode « Voir-Juger-Agir » et une partie de ses structures. Même si ses structures ont évolué, le mouvement a toujours été très hiérarchisé. Il s'organise sur trois plans : le national, le diocésain et le local qui sont tous sous la juridiction de la Commission épiscopale. Au plan national, le conseil rassemble une fois par an l'équipe nationale composée d'un représentant, d'une représentante pour la JECF et des aumôniers des Fédérations diocésaines. Le comité exécutif ou Centrale assure l'application des décisions et la coordination des actions diocésaines. Chaque Fédération diocésaine possède des dirigeants ainsi qu'un comité composé de l'aumônier diocésain et d'étudiants. Elles ont pour tâche de coordonner les activités du local. Le plan local, en particulier les équipes locales de travail, composées de militants, constituent la base du mouvement. Ces équipes appartiennent à une section qui correspond en général à une école. Chaque section possède ses dirigeants étudiants appelés le « trio ». Ils sont encadrés par deux adultes : un aumônier et un assistant. Parallèlement à ses structures verticales, la JEC s'organise en secteurs qui correspondent à des niveaux académiques ou à des branches de l'enseignement ( « JEC secondaire », JEC des écoles spécialisées...) La méthode de la JEC est fondée sur la responsabilisation de l'étudiant, le travail d'équipe et la notion de « chefs naturels ». Chaque année, le programme d'action met à l'honneur un thème différent qui sera étudié sous les trois aspects « Voir-Juger-Agir ». Des enquêtes sont lancées dans le milieu puis étudiées avant l'action concrète. Tous les moyens susceptibles d'influencer le milieu sont utilisés dans ce sens : les premiers journaux étudiants font leur apparition (Claire, François, Vie Étudiante), des semaines étudiantes sorte de grande campagne et des rencontres viennent tirer les étudiants de leur apathie. À l'origine, le programme de la JEC compte trois volets : social, religieux et technique. Rapidement, l'attention portée au milieu conduit à favoriser l'aspect social. La JEC réoriente les thèmes des programmes d'action, organise des services dans les écoles, crée des Villages étudiants nationaux et des coopératives. Le mouvement connaît un succès fulgurant. Très vite la grande majorité des institutions scolaires ont leurs sections jécistes. Les effectifs sont faibles en terme de militants mais un grand nombre d'étudiants profitent des services mis sur pied. En 1946, la création de la Jeunesse étudiante catholique internationale (JECI) permet au mouvement de s'ouvrir sur le monde. La tendance fléchit après les années 1950. En fait, la JEC est ballottée de crise en crise. Elle aspire à une indépendance de pensée et d'action qu'accepte mal la hiérarchie. Celle-ci lui reproche par exemple de ne pas être assez spirituelle. Parallèlement, le mouvement est en proie à des difficultés financières récurrentes. Ces tensions se cristallisent surtout en 1956 et pendant la crise des journaux de 1964. Mais c'est la crise d'Action Catholique qui, en 1969, lui inflige le plus dur coup. L'équipe nationale démissionne et seules quelques Fédérations diocésaines survivent. La JEC renaît dans les années 1972-1973 sur l'initiative de cinq diocèses : Québec, Joliette, Saint-Jean, Saint-hyacinthe et Rimouski. Le camp d'été national de 1974 baptisé « Big Brother » marque la volonté de faire redémarrer le mouvement, mais les divergences sur les orientations à lui donner ralentissent la reprise des activités. Diverses réflexions aboutissent en 1979 à l'adoption de bases communes. La JEC se définit alors comme un mouvement de chrétiens, soucieux de témoigner de leur foi mais désirant aussi « s'inscrire dans un processus de libération qui passe par le renversement du système capitaliste et l'établissement d'une société socialiste ». Sur le terrain, la JEC n'a ni la même audience, ni les mêmes moyens de propagande. Elle abandonne ainsi les villages étudiants, les services et la vente des journaux. Par ailleurs, elle continue d'être secouée par des crises qui entraînent de multiples restructurations. Même si elle n'a ni enrayée, ni ralentie la déchristianisation du milieu étudiant, la JEC l'a profondément marqué, par son ampleur et ses idées. Qualifiée d'« école de responsabilité », elle a inculqué une certaine forme d'engagement social à plusieurs générations de militants, dont un grand nombre ont acquis, par la suite, une place importante dans le monde politique ou culturel québécois. Mouvement d'Église, elle a également conduit à une réflexion critique sur le rôle de celle-ci dans la société et sur la place à accorder aux laïcs. À sa manière, la JEC a donc ouvert la voie aux remises en cause de la Révolution tranquille

Historique de la conservation

Portée et contenu

Les « secteurs » correspondent à une division horizontale de la JEC. Ils désignent un niveau académique (primaire, secondaire, universitaire, etc) ou une option dans ce niveau (classique, général, technique, écoles ménagères, etc). À ces divisions s'ajoutent la distinction entre garçons et filles. Le plus souvent ces désignations se superposent. Les secteurs de la JEC englobent également les assistants, c'est-à-dire le personnel religieux ou laïc encadrant les étudiants jécistes. En 1936, le niveau universitaire et le secteur technique, organisent chacun leur propre mouvement d'action catholique. Quant à la JEC, elle ne se préoccupe alors que du secondaire. L'union de tous ces mouvements n'est réalisée qu'en 1941, date à laquelle la JEC rejoint tous les niveaux de l'enseignement. Deux secteurs divisés eux-même en branches « gars » et « filles » sont alors distingués : les « Grands » et les « Jeunes ». Concrètement cette division implique une adaptation des instruments de formation et des méthodes d'action. Au début des années 1950, ces structures ne correspondent plus à un milieu qui s'est diversifié. Les secteurs « Grands » et « Jeunes » sont donc subdivisés en nouveaux secteurs. Parmi les « Grands-gars », on distingue les « Classiques », les « Primaires supérieurs » et l'enseignement spécialisé. Les « Grands-filles » laissent la place aux classiques filles, aux écoles normales et aux instituts familiaux. Cette série souligne les particularités de chaque secteur car la JEC ne pénètre pas partout avec la même efficacité, ni avec la même intensité. Mais elle montre aussi l'unité du mouvement, visible à travers le programme d'action par exemple. Elle donne un aperçu de l'organisation et de la pédagogie de chacun des secteurs. Elle permet aussi une approche plus fine du milieu étudiant et des activités de la JEC dans ce milieu. Enfin elle offre une vision très complète du monde des assistants religieux ou laïcs. Elle est composée des huit sous-séries suivantes : équipes de secteurs, secteur des jeunes, secteur secondaire, secteur classique, enseignement spécialisé, Action catholique universitaire, assistance et secteurs anciens. Elle contient des réflexions sous forme d'études, de textes, de synthèses. Elle comprend également des documents liés au programme d'action ou aux activités de formation et des documents de gestion ou d'administration telles que les rapports des commissions et la correspondance des dirigeants. Parmi ceux-ci apparaissent entre autres Jean Fortier, André Juneau, la Père Deguire, Marc Lalonde, le Père Aganier, le Père Campagna, Soucy Gagné, Fernand Cadieux, Fernand Dumont, Jacques Alary, Jean Francoeur, Jeanne Sauvé, Pierre Olivier et Robert Perreault

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Source immédiate d'acquisition

Classement

Langue des documents

Écriture des documents

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Éléments associés

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Numéro normalisé

Mots-clés

Mots-clés - Sujets

Mots-clés - Lieux

Mots-clés - Noms

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Personnes et organismes associés

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