Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
Séminaire de Québec.
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Le Séminaire de Québec est une société de prêtres diocésains fondé le 26<wbr><nobr> </nobr>mars 1663 par le bienheureux François de Laval, premier évêque de Québec. Les prêtres du Séminaire de Québec se sont consacrés tout d'abord au service des paroisses et de la formation des futurs prêtres. En septembre 1668, à la demande du Roi Louis<wbr><nobr> </nobr>XIV qui désirait franciser les jeunes amérindiens, le fondateur inaugure une résidence d'élèves qui étudient au Collège des jésuites. Ils étaient sept jeunes Canadiens et six jeunes hurons dont quelques-uns étudiaient déjà au Collège des jésuites aux frais de Mgr<wbr><nobr> </nobr>de Laval. Cette politique royale ne réussit pas et le dernier jeune huron quitta le Petit Séminaire en 1673 à la demande de ses parents. Le Petit Séminaire de Québec continua comme résidence pour des jeunes qui se préparaient à entrer au Grand Séminaire. Après la Conquête anglaise, il devint un collège dispensant l'enseignement des humanités et de la philosophie. Les premières classes commencèrent à l'automne 1765. Le Petit Séminaire de Québec, fondé en 1668, se transforma en collège sur le modèle de celui des Jésuites. Délaissant petit à petit les paroisses et les missions, les Messieurs du Séminaire de Québec deviennent des éducateurs. En 1852, le Séminaire de Québec étendait son champ d'action à l'enseignement supérieur et fondait l'Université Laval grâce à la Charte royale obtenue de la reine Victoria le 8<wbr><nobr> </nobr>décembre de la même année. Les prêtres du Séminaire veillèrent à l'expansion de l'Université Laval jusqu'au moment où ils la cédèrent à une nouvelle corporation en 1970. Dans le sillage du Concile Vatican II, le Séminaire de Québec connaît une troisième phase dans sa longue histoire. Avec la diminution des vocations sacerdotales, les prêtres éducateurs disparaissent petit à petit, mais les prêtres du Séminaire, fidèles à l'inspiration de leur fondation, s'ouvrent sur de nouvelles œuvres au service de l'Église diocésaine. (Source: site internet du Séminaire de Québec, consulté le 2013-07-11).