Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Les documents du fonds ont été produits par quatre générations de Livernois: Jules-Isaïe Benoît dit Livernois (1830-1865) et son épouse Élise L'Heureux-Livernois (1827-1896), leur fils aîné Jules-Ernest (1851-1933), Jules (1877-1952) issu du premier mariage de Jules-Ernest et enfin, divers opérateurs sous la direction de Victor (1911-) et de Maurice (1920-) jusqu'à la fermeture des ateliers en 1974. J. B. (Jules-Benoît), après une vie assez mouvementée, ouvre un commerce de daguerréotype en décembre 1854, d'abord dans la paroisse Saint-Roch de Québec, puis en mars 1855, à la Haute-Ville, sur la rue de la Fabrique. Cette première période de production s'étend de 1854 à 1865, et nous remarquons les signatures suivantes, d'entre autres, J.B. Livernois, Au soleil d'or et Livernois, artiste-photographe. Peu après le décès de celui que l'historien Michel Lessard décrit comme le "photographe d'histoire", en octobre 1865, son épouse Élise L'Heureux poursuit les activités de photographie et, en 1866, elle s'associe à Louis Fontaine, dit Bienvenu, qui avait appris son métier chez Livernois entre 1861 et 1865. Cette période est d'ailleurs nommée "l'intermède Livernois Bienvenu" par Lessard. Cette brève période, qui commence en 1866 et se termine en 1873, laisse ses traces sous les noms de Livernois et Compagnie, Livernois & Bienvenu et Livernois, Bienvenu et Cie. En avril 1873, le fils aîné, Jules-Ernest, fait partie d'une nouvelle société avec Bienvenu. Cette société est dissoute en décembre de la même année et J.-Ernest devient seul propriétaire: il reprend alors les activités du commerce et s'amorce soixante ans de prospérité. À ce propos, Arthur Buies décrit son ami comme "le plus artiste des photographes". En 1893, le commerce de Livernois, qui vend déjà des produits photographiques et chimiques, ajoute les produits pharmaceutiques et rapidement, les profits sur les ventes de ces derniers dépassent ceux des studios. Il s'agit là d'une période importante qui s'amorce en 1873 pour se poursuivre jusqu'en 1900, sous les appellations J.E. Livernois et enfin J.E. Livernois Ltée, à partir de 1909. En 1900, J.-Ernest remet le studio de photographie à son fils Jules pour se concentrer sur la seule gestion du commerce. Celui-ci, considéré comme "le photographe officiel de la capitale", dirige, à compter de 1933, un atelier où plusieurs artistes travaillent en studio aussi bien qu'à l'extérieur. À compter de 1954, soit deux ans après le décès de Jules et cent ans après l'ouverture du commerce, c'est le déclin. Victor et Maurice, qui ont opté pour la pharmacie et la gestion, ferment les portes de l'atelier en 1974 et, en janvier 1979, une faillite met fin à l'histoire photographique des Livernois