Né à Montréal en 1961, Sylvain L'Espérance étudie les arts plastiques à l'UQÀM, puis le cinéma à l'Université Concordia. En 1992, il réalise Les printemps incertains, documentaire illustrant le déclin d'un quartier ouvrier de Montréal, dans lequel il se montre déjà préoccupé à la fois par les questions sociales et formelles, n'hésitant pas à recourir à certains effets proches du cinéma expérimental. Il explore le thème du travail dans Le temps qu'il fait (1997), puis La main invisible (2002) tourné en Guinée, où l'univers des artisans et la transformation de la matière première trouve un prolongement symbolique dans la danse. Il enchaîne avec Un fleuve humain (2006), ajoutant à ses rôles de producteur et de réalisateur, celui de directeur photo, qu'il avait auparavant occupé de façon occasionnelle. (Tiré du site internet Les Films du tricycle)